Het café

Albrecht Rodenbach - Eene Fransche zonde

Helfrich (01/11/05 om 14:43:24):

Wel, de Muse de France figureerde tijdens het absinttijdperk in een sonnet van de flamingant Albrecht Rodenbach, die haar vervloekte tegenover zijn franskiljonse opponent - niet meneer Cousein, maar zijn eigen Neef, Georges Rodenbach.

[b]Eene Fransche zonde[/b]
Sonnet à l'auteur de LE FOYER ET LES CHAMPS

Peut-être, mon Cousin, avez-vous souvenance
comme, nous promenant nous deux en discutant,
nous rompîmes un jour mainte courtoise lance,
vous, jeune fransquillon, moi, jeune flamingant.

Aujourd'hui dans l'ardeur de ma pleine jouvence,
je maudis et l'Idée et la Muse de France,
sentant, moi, pour doubler ma haine de Flamand,
sourdre encore en mon coeur notre sang allemand.

Cependant, quand j'ai lu vos vers, le peut-on croire?
mon gaulois de jadis tintant en ma mémoire,
voilà que je me prends à vous faire un sonnet,

et, tout en souffrant mal qu'un Rodenbach préfère
au chant du Scalde blond la chanson du Trouvère,
à vous dire: Cousin, c'est beau comme Musset.

--
Albrecht Rodenbach (1877)

 

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